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Recensement

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Question-réponse

Quel dépistage pour quelle maladie ?

Vérifié le 08 avril 2022 – Direction de l’information légale et administrative (Premier ministre)

Le dépistage permet de savoir si on est infecté par un virus (VIH, hépatite…) ou atteint par une maladie (saturnisme, ostéoporose).

Le test de dépistage du virus de l’immunodéficience humaine (VIH) permet de déceler la présence du virus.

Un dépistage précoce par rapport à la date de contamination permet de bénéficier rapidement d’un traitement efficace, ce qui améliore le pronostic à long terme. Le traitement est donc d’autant plus efficace qu’il est commencé tôt.

Situations concernées

Vous pouvez faire un test de dépistage du VIH à tout moment et notamment dans les situations suivantes :

  • Vous craignez d’avoir pris un risque
  • Dans une relation stable, vous souhaitez être certain de ne pas être contaminé et de pouvoir abandonner l’utilisation de préservatifs
  • En cas de changement de partenaire et de multipartenariat
  • Vous envisagez une grossesse ou une IVG
  • Vous utilisez des drogues intraveineuses ou vous avez utilisé ce type de drogues
  • Vous êtes séropositif pour le VHB (hépatite B) ou le VHC (hépatite C)
  • Vous avez ou venez d’avoir une infection sexuellement transmissible (IST)
  • En cas de viol

  À savoir

si vous venez d’être exposé à un risque VIH, rendez-vous au service des urgences d’un hôpital le plus rapidement possible, de préférence dans les 4 premières heures, au plus tard dans les 48 heures. Un traitement post-exposition (TPE) peut empêcher une contamination.

Le test de dépistage est systématique dans les cas suivants :

  • Don de sang
  • Don de sperme
  • Don d’organe
  • Don de lait maternel
  • Transfusion sanguine
  • Grossesse

Comment et où se faire dépister ?

  • La sérologie VIH actuellement réalisée en laboratoire de biologie médicale, grâce à une prise de sang, est le test Elisa de 4e génération détectant :

    • Les anticorps anti-VIH-1 et anti-VIH-2
    • Un antigène du virus nommé P24.

    Le test du dépistage par prise de sang peut être réalisé à partir du 21e voire du 15e jour suivant la situation à risque. Il peut être positif à ce moment.

    Mais un test négatif est totalement fiable 6 semaines après une prise de risque, s’il est réalisé en laboratoire.

    Ainsi, attendre 6 semaines pour se faire dépister, c’est prendre le risque de perdre le bénéfice d’un traitement précoce.

    Donc en cas de test négatif à 21 voire 15 jours, on ne peut pas dire qu’on n’est pas contaminé, il faut refaire le dépistage à la semaine 6.

    • Vous pouvez vous adresser à votre médecin traitant ou un médecin exerçant en cabinet libéral qui vous prescrit une prise de sang à réaliser dans un laboratoire d’analyses médicales, remboursable à 100 % par l’Assurance maladie.
    • Vous pouvez vous rendre dans un centre de dépistage anonyme et gratuit (exemple : un Centre Gratuit d’information, de Dépistage et de Diagnostic-CEGIDD)
    • Vous pouvez vous adresser à un laboratoire d’analyses médicales sans prescription médicale, c’est-à-dire sans ordonnance. Cet examen est pris en charge par l’Assurance maladie.
    • Le biologiste, si vous avez réalisé le dépistage sans prescription médicale, ou le médecin prescripteur vous orientera vers un spécialiste pour une prise en charge.

    • Vous pouvez être rassuré si la dernière prise de risque d’exposition au virus date de 6 semaines ou plus.

  • Ce test peut être réalisé à partir du à partir du 21e voire du 15e jour suivant la situation à risque. Il peut être positif à ce moment.

    Mais un test négatif est totalement fiable 3 mois après une prise de risque si le test est réalisé à l’aide d’un TROD.

    Ainsi, attendre 3 mois pour se faire dépister, c’est prendre le risque de perdre le bénéfice d’un traitement précoce.

    Donc, en cas de test négatif à 21 voir 15 jours, on ne peut pas dire qu’on n’est pas contaminé, il faut refaire le dépistage.

    Le Trod est revêtu du marquage CE et pratiqué sur le sang avec tous ses constituants, sérum, plasma au moyen d’un réactif détectant l’infection par les VIH 1 et 2.

    Ce procédé permet d’avoir un résultat en 30 minutes maximum.

    Vous pouvez vous rendre gratuitement dans l’un des établissements suivants :

    • Structures associatives impliquées dans la prévention sanitaire ou la réduction des risques et des dommages associés à la consommation de substances psychoactives
    • Centres de soins, d’accompagnement et de prévention en addictologie (CSAPA)
    • Centres d’accueil et d’accompagnement à la réduction des risques pour usagers de drogue (CAARUD)
    • Appartements de coordination thérapeutique (ACT)
    • Lits halte soins santé
    • Lits d’accueil médicalisés
    • Centres de planification ou d’éducation familiale (CPEF)
    • Établissements d’information, de consultation ou de conseil familial (EICCF)
    • Centre Gratuit d’information, de Dépistage et de Diagnostic (CEGIDD)
    • Auprès d’une association de lutte contre le VIH / SIDA

    Un professionnel de santé peut vous aider à vous orienter vers une de ces structures.

    Les personnes qui sont les plus exposées au risque de transmission peuvent bénéficier d’un dépistage par Trod. Il s’agit notamment des personnes suivantes :

    • Hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes
    • Personnes hétérosexuelles ayant eu plus d’un partenaire sexuel au cours des 12 derniers mois
    • Populations de la Guyane, la Guadeloupe, la Martinique
    • Personnes consommant ou ayant consommé des substances psychoactives par injection
    • Personnes originaires d’une zone dans laquelle de nombreux cas (nouveaux ou anciens) existent, notamment d’Afrique subsaharienne et des Caraïbes
    • Personnes en situation de prostitution
    • Personnes détenues ou ayant été détenues
    • Personnes transgenres multipartenaires
    • Personnes dont les partenaires sexuels sont infectés par le VIH et dont la charge virale est détectable
    • Un test de confirmation (sérologie) doit être effectué en laboratoire par prise de sang pour confirmer le diagnostic.

    • Vous pouvez être rassuré si la dernière prise de risque date de 3 mois ou plus.

      Sinon, il faut refaire un dépistage par TROD ou par un test en laboratoire.

Si vous souhaitez vous dépister seul à domicile, vous pouvez vous rendre dans une pharmacie pour acheter un autotest VIH d’un montant entre 10 € et 28 €. Il n’est pas remboursé par l’Assurance maladie.

Le test de dépistage peut être réalisé à partir du 21e voire du 15e jour suivant la situation à risque. Il peut être positif à ce moment. Mais un test négatif est totalement fiable 3 mois après une prise de risque.

Ainsi, attendre 3 mois pour se faire dépister, c’est prendre le risque de perdre le bénéfice d’un traitement précoce.

Un test peut donc être positif dès 21, voire 15 jours, mais un test négatif est fiable à 3 mois. Donc en cas de test négatif à 21 jours, on ne peut pas dire qu’on n’est pas contaminé, il faut refaire le dépistage.

L’autotest doit être exécuté correctement. Vous devez lire attentivement la notice avant de commencer le test pour limiter les possibilités d’erreurs.

Sida Info Service met en ligne des vidéos de présentation de ces autotests.

Si le résultat est positif

Un test de confirmation doit être effectué en laboratoire par prise de sang pour confirmer le diagnostic.

Si le résultat est négatif

Vous pouvez être rassuré si la dernière prise de risque date de 3 mois ou plus.

Sinon, il faut refaire un dépistage par autotest, Trod ou par un test en laboratoire.

Où s’adresser ?

Informations sur le virus du Sida, orientation, écoute. Respect de l’anonymat. Orientation téléphonique directe vers des spécialistes (juristes, personnel médical) à partir de certains horaires.

Par téléphone

0800 840 800

Appel et service gratuit, depuis un téléphone fixe ou mobile

24h/24 – 7 jours/7

Depuis l’étranger : 00 33 1 41 83 42 77 (coût de l’appel à la charge de l’appelant)

Par messagerie

Accès au formulaire de contact

Le dépistage organisé du cancer du sein concerne toutes les femmes entre 50 et 74 ans.

Si vous êtes une femme entre 50 et 74 ans, vous recevrez tous les 2 ans un courrier d’invitation pour effectuer une mammographie de dépistage. Cette invitation est accompagnée d’un bon de prise en charge et de la liste des radiologues de votre département agréés dans le cadre du programme de prévention national. Choisissez un radiologue figurant dans cette liste et prenez rendez-vous.

Le jour de la consultation, présentez le bon de prise en charge avec votre courrier d’invitation et votre carte Vitale. Vous n’aurez rien à payer. La sécurité sociale réglera directement le radiologue.

Dans certaines situations, une échographie des seins est nécessaire pour compléter la mammographie, par exemple lorsque la densité des seins ne permet pas d’interpréter correctement la mammographie. Dans ce cas, l’échographie est prise en charge dans les conditions habituelles de remboursement et non pas à 100 %.

Une femme ayant un risque élevé ou très élevé de cancer du sein peut bénéficier d’un suivi spécifique adapté à sa situation individuelle. Elle bénéficie d’une prise en charge à 100 % pour les examens recommandés dans sa situation.

  À savoir

les frais liés à une consultation unique de prévention du cancer du sein et du cancer du col de l’utérus, pour une assurée âgée de 25 ans, sont pris en charge à 100 %.

Le dépistage organisé du cancer colorectal concerne tous les 2 ans les hommes et les femmes entre 50 et 74 ans.

Si vous êtes dans cette tranche d’âge, vous recevez à votre domicile un courrier vous invitant :

Le professionnel de santé s’assure que le mode d’emploi est compris.

L’analyse du test est automatiquement prise en charge à 100 % par la sécurité sociale.

  À savoir

si vous avez un risque élevé ou très élevé de développer un cancer colorectal, votre médecin vous propose une autre modalité de dépistage.

Le dépistage du cancer du col de l’utérus concerne les femmes de 25 à 65 ans.

Ce dépistage est proposé tous les 3 ans aux femmes de 25 à 65 ans, qu’elles soient vaccinées contre les papillomavirus humains (HPV) ou non.

Il peut être réalisé par un gynécologue, un médecin généraliste ou une sage-femme. Certains laboratoires d’analyse de biologie médicale le réalisent sur ordonnance de votre médecin. Les centres d’examens de santé peuvent le réaliser lors d’un bilan de santé.

Cet examen (appelé frottis cervical) est pris en charge à 100 % par l’assurance maladie.

La Haute autorité de santé recommande la vaccination pour les jeunes filles de 11 à 14 ans (avec un rattrapage jusqu’à 19 ans inclus). Le vaccin est remboursé à 65 % par la sécurité sociale sur prescription médicale. L’injection est remboursée à 70 % si elle est effectuée par un médecin lors d’une consultation, ou à 60 % si elle est effectuée par une infirmière, sur ordonnance du médecin. Le vaccin protège contre une grande partie des HPV à l’origine du cancer du col de l’utérus. Le spectre n’étant pas total, le dépistage par frottis est indispensable dès 25 ans.

  À savoir

les frais liés à une consultation unique de prévention du cancer du sein et du cancer du col de l’utérus, pour les assurées âgées de 25 ans, sont pris en charge à 100 %.

L’hépatite B est une infection du foie provoquée par le virus VHB.

Le dépistage du VHB permet d’identifier précocement les personnes atteintes d’hépatite B et de les prendre en charge et de vacciner les personnes exposées non immunisées.

Quand faire le dépistage ?

Le dépistage est recommandé si vous êtes dans l’une des situations suivantes :

  • Vous vivez avec une personne qui a une hépatite B chronique
  • Vous prenez des risques lors de vos rapports sexuels (multipartenaire) ou vous avez eu un partenaire présentant une infection à VHB
  • Vous venez d’un pays de forte endémie (Afrique, Asie du Sud-Est) ou vous y avez séjourné
  • Vous utilisez des drogues intraveineuses ou intra-nasales ou vous avez utilisé ce type de drogues
  • Vous avez une activité professionnelle à risque (en contact direct avec des patients ou avec des liquides biologiques)
  • Vous avez fait un tatouage ou un piercing avec des règles d’hygiène douteuses
  • Vous avez une situation médicale à risque (transfusions, dialyse, greffe d’organes…)
  • Vous devez recevoir un traitement par anticorps monoclonaux
  • Vous séjournez ou avez séjourné en prison, en institution psychiatrique
  • Vous êtes séropositif pour le VIH ou le VHC (hépatite C)
  • Vous avez ou venez d’avoir une infection sexuellement transmissible (IST)
  • Vous êtes enceinte

Méthode de dépistage

Le dépistage de l’hépatite B se fait au moyen d’une simple prise de sang, sur prescription médicale. Il n’est pas nécessaire d’être à jeun.

Le dépistage peut également se faire au moyen d’un Trod. Le Trod est revêtu du marquage CE. Il est pratiqué sur sang avec tous ses constituants, sérum, plasma au moyen d’un réactif détectant l’infection.

Les personnes concernées par le Trod sont notamment les suivantes :

  • Originaires de zones de forte et moyenne endémie
  • Celles consommant ou ayant consommé des substances psychoactives
  • Déjà infectées par le VIH ou le VHC et ne faisant pas l’objet de suivi médical
  • Détenues ou ayant été détenues
  • En situation de prostitution
  • En situation de précarité
  • À partenaires multiples (au moins 2 partenaires dans l’année)
  • Éloignées des soins

En cas de test positif :

La personne concernée est systématiquement orientée, voire accompagnée si nécessaire, vers un professionnel ou une structure pour la réalisation d’un diagnostic biologique.

En cas de test négatif :

La personne testée est informée de la nécessité d’interpréter ce résultat avec prudence et de la possibilité de réaliser un diagnostic biologique, notamment en cas de risque récent de transmission.

Où faire le dépistage ?

Dans un laboratoire d’analyses médicales public ou privé, sur ordonnance du médecin.

Le dépistage peut également être fait de façon anonyme et gratuite dans un centre de dépistage anonyme et gratuit (CDAG). Il peut aussi être fait dans un centre d’information, de dépistage et de diagnostic des infections sexuellement transmissibles (Ciddist) dont l’hépatite B fait partie.

La liste des CDAG n’est pas diffusée. Vous pouvez consulter dans un centre de dépistage du Sida.

Vous pouvez aussi vous rapprocher de Hépatites info service.

Où s’adresser ?

Informations, accueil et orientation anonymes sur le sujet des hépatites. Le service peut orienter vers des intervenants juristes spécialisés ou de formation médicale pour un accompagnement et un suivi. 

Par téléphone

Depuis la France : 0 800 845 800 (numéro vert : appel et service gratuit, depuis un téléphone fixe ou mobile)

Depuis l’étranger : 00 33 1 41 83 42 78 (coût de l’appel à la charge de l’appelant)

De 8h à 23h, 7 jours/7

Par messagerie

Accès au formulaire de contact

Quels établissements ou structures pour réaliser le Trod ?

S’ils ont l’autorisation de pratiquer les Trod, vous pouvez vous rendre gratuitement dans l’un des établissements suivants :

  • Structures associatives impliquées dans la prévention sanitaire ou la réduction des risques et des dommages associés à la consommation de substances psychoactives
  • Centres de soins, d’accompagnement et de prévention en addictologie (CSAPA)
  • Centres d’accueil et d’accompagnement à la réduction des risques pour usagers de drogue (CAARUD)
  • Appartements de coordination thérapeutique (ACT)
  • Lits halte soins santé
  • Lits d’accueil médicalisés
  • Centres de planification ou d’éducation familiale (CPEF)
  • Établissements d’information, de consultation ou de conseil familial (EICCF)

 À noter

un professionnel de santé peut vous aider à vous orienter vers une de ces structures.

Le dépistage de l’hépatite C chronique est établi grâce à une prise de sang. Il est recommandé pour certaines personnes. En cas de positivité, le suivi médical et la prévention de la transmission du virus VHC sont indispensables. Un Test d’Orientation Diagnostique Rapide ou TROD hépatite C est disponible pour un dépistage immédiat.

Qui doit se faire dépister ?

Vous devez vous faire dépister pour l’hépatite C si avant 1992 vous avez été dans l’une des situations suivantes :

  • Vous avez subi une intervention chirurgicale lourde (cardiaque, vasculaire, cérébrale, digestive, pulmonaire, gynéco-obstétricale, rachidienne, prothèse de hanche ou de genou…)
  • Vous avez eu un séjour en réanimation
  • Vous avez eu un accouchement difficile
  • Vous avez eu une hémorragie digestive
  • Vous avez eu des soins à la naissance, en néonatologie ou en pédiatrie (grand prématuré, pathologie néonatale grave, exsanguino-transfusion)
  • Vous avez eu une greffe de tissus, de cellules ou d’organes
  • Vous avez eu une transfusion sanguine

Vous devez également vous faire dépister pour le VHC si vous êtes dans l’une des situations suivantes :

  • Vous êtes hémodialysé
  • Vous avez utilisé, même une fois dans votre vie et même s’il y a longtemps, une drogue par voie intraveineuse ou pernasale (avec utilisation d’une paille)
  • Vous êtes un enfant né d’une mère porteuse du VHC
  • Vous êtes partenaire sexuel de personnes atteintes d’hépatite C
  • Vous êtes un homme ayant eu des rapports sexuels avec des hommes
  • Vous êtes membre de l’entourage familial d’une personnes atteinte d’hépatite C
  • Vous êtes incarcéré ou avez été incarcérée (du fait du partage d’objets coupants, de pratiques addictives)
  • Vous avez ou avez eu un tatouage, piercing, de la mésothérapie ou de l’acupuncture, sans utilisation de matériel à usage unique ou personnel
  • Vous avez reçu des soins ou avez séjourné plusieurs années dans des pays à forte prévalence du VHC (Asie du Sud-Est, Moyen-Orient, Afrique, Amérique du Sud)
  • Votre taux sanguin d’alanine-transférase (ALAT) est anormalement haut et sans cause connue
  • Vous êtes séropositif pour le VIH ou le VHB (hépatite B)
  • Vous êtes professionnel de santé et avez subi une exposition accidentelle au sang

Comment se faire dépister ?

Dans quelles structures ?

Le dépistage est réalisable dans tous les laboratoires d’analyses médicales, publics ou privés sur prescription médicale.

Le dépistage peut également être fait gratuitement dans un CeGIDD : Centre Gratuit d’Information, de Dépistage et de Diagnostic des virus de l’immunodéficience humaine (VIH), des hépatites et des infections sexuellement transmissibles.

Où s’adresser ?

Informations, accueil et orientation anonymes sur le sujet des hépatites. Le service peut orienter vers des intervenants juristes spécialisés ou de formation médicale pour un accompagnement et un suivi. 

Par téléphone

Depuis la France : 0 800 845 800 (numéro vert : appel et service gratuit, depuis un téléphone fixe ou mobile)

Depuis l’étranger : 00 33 1 41 83 42 78 (coût de l’appel à la charge de l’appelant)

De 8h à 23h, 7 jours/7

Par messagerie

Accès au formulaire de contact

En cas de test positif

Un test positif signifie que la personne a été en contact avec le VHC. Il ne permet pas de savoir si le virus a été éliminé ou non de l’organisme.

En cas de résultat positif, un contrôle de la sérologie par un nouveau test est demandé et, en cas de positivité de ce nouveau test, une recherche de l’ARN du VHC est nécessaire.

Si les 2 tests sont positifs, cela signifie que le virus est toujours présent dans l’organisme.

Dans quelles structures ?

S’ils ont l’autorisation de pratiquer les Trod, vous pouvez vous rendre gratuitement dans l’un des établissements suivants :

  • Structures associatives impliquées dans la prévention sanitaire ou la réduction des risques et des dommages associés à la consommation de substances psychoactives
  • Centres de soins, d’accompagnement et de prévention en addictologie (CSAPA)
  • Centres d’accueil et d’accompagnement à la réduction des risques pour usagers de drogue (CAARUD)
  • Appartements de coordination thérapeutique (ACT)
  • Lits halte soins santé
  • Lits d’accueil médicalisés
  • Centres de planification ou d’éducation familiale (CPEF)
  • Établissements d’information, de consultation ou de conseil familial (EICCF)

 À noter

un professionnel de santé peut vous aider à vous orienter vers une de ces structures.

Quel public prioritaire ?

Les personnes qui peuvent bénéficier prioritairement du Trod sont notamment les suivantes :

  • Personnes consommant ou ayant consommé des substances psychoactives
  • Personnes originaires d’une zone de forte prévalence
  • Personnes détenues ou ayant été détenues
  • Personnes vivant avec le VIH
  • Personnes ayant au moins un autre facteur de risque (antécédent de transfusion, situation de précarité, pratiques sexuelles traumatiques, réalisation d’un tatouage ou d’un piercing…)

Résultat du test

Test négatif

La personne testée est informée de la nécessité d’interpréter ce résultat avec prudence et de la possibilité de réaliser un diagnostic biologique, notamment en cas de risque récent de transmission du virus.

Test positif

La personne concernée est systématiquement orientée, voire accompagnée si nécessaire, vers un médecin, un établissement de santé ou un service de santé en vue de la réalisation, par un laboratoire de biologie médicale, d’un diagnostic biologique.

Elles sont dues à des bactéries, virus et parasites et transmises par voie sexuelle.

Autrefois appelées maladies sexuellement transmissibles (MST), il en existe plus d’une trentaine. Les plus fréquentes sont les suivantes :

  • Blennorragie gonococcique
  • Chlamydioses (inflammation chronique de l’appareil génital)
  • Hépatite B (virus du VHB)
  • Herpès génital
  • Condylomes génitaux (verrues génitales)
  • Syphilis
  • Sida (VIH) …

Pourquoi se faire dépister ?

Les IST se transmettent très facilement et il n’y a pas toujours de signes visibles.

Le dépistage permet de savoir si on est infecté ou pas. Dès que le diagnostic est posé, des mesures pour éviter la transmission sont indispensables. Un traitement précoce est mis en place lorsqu’il est possible.

Où et comment se faire dépister ?

Votre médecin généraliste ou votre gynécologue peuvent vous conseiller et vous prescrire un test de dépistage des IST.

Selon les IST, différents types d’examens peuvent permettre le dépistage et le diagnostic :

  • Examen clinique des organes génitaux
  • Prélèvement local ou cultures
  • Prise de sang

Le dépistage des IST est possible dans différents lieux :

  • Laboratoires publics ou privés
  • Centres gratuits d’information, de dépistage et de diagnostic (CEGIDD)

Les CeGIDD regroupent les centres de dépistage anonymes et gratuits (CDAG) et les centres d’information, de dépistage, de diagnostic des IST (CIDDIST).

Le saturnisme est une intoxication par le plomb.

Le plomb a des effets toxiques sur l’organisme, même à faible dose, surtout au niveau du système nerveux, de la moelle osseuse et des reins.

La présence de plomb dans le corps est mesurée par le taux de plomb dans le sang (plombémie).

  À savoir

le saturnisme fait partie des maladies devant être signalées à l’Agence régionale de santé (ARS) par les médecins.

Qui est concerné ?

Les femmes enceintes et les enfants sont particulièrement concernés par l’intoxication par le plomb.

Le plomb est respiré, avalé ou transmis à travers le placenta chez une femme enceinte.

Le plomb pénètre dans le corps par les voies respiratoires et digestives et a des effets nocifs particulièrement chez l’enfant. Il peut provoquer des troubles réversibles (anémie, troubles digestifs), mais aussi irréversibles (retard mental et/ou psychomoteur) lorsque le système nerveux est atteint.

Source du plomb

Le plomb est présent dans les logements construits avant 1949. Les peintures utilisées à l’époque contiennent du plomb. L’humidité favorise la dégradation de ces peintures et la propagation du plomb.

Dépistage

Si vous présentez des facteurs de risque d’exposition au plomb, n’hésitez pas à en parler à votre médecin traitant, il vous proposera un dépistage par dosage de la plombémie.

Ce dépistage est pris en charge à 100 % par la sécurité sociale pour les enfants (de 0 à 18 ans) et les femmes enceintes.

L’ostéoporose est une maladie diffuse du squelette caractérisée par une diminution de la densité osseuse et des altérations de la micro-architecture des os. L’ostéodensitométrie est l’examen qui permet de mesurer la densité minérale osseuse.

Où et comment se faire dépister ?

L’ostéodensitométrie est l’examen qui permet de mesurer la densité minérale osseuse. Cette mesure est effectuée sur deux parties du corps : le rachis et le col du fémur.

L’os est exposé à une très faible quantité de rayons X, plus il est dense, plus il absorbe de rayons X.

Cet examen est réalisé dans un cabinet de radiologie.

Conditions de prise en charge

L’ostéodensitométrie est prise en charge à 70 % (sur la base d’un tarif fixé à 39,96 €), sur ordonnance d’un médecin.

Pour un 1er examen chez la femme ménopausée avec des facteurs de risque, tels que :

  • Antécédent de fracture du col du fémur sans traumatisme chez un parent du 1er degré
  • Indice de masse corporelle inférieur à 19 kg/m2
  • Ménopause précoce (avant 40 ans)
  • Antécédent de corticothérapie de plus de 3 mois consécutifs

Pour un 2e examen, dans les cas suivants :

  • À l’arrêt du traitement anti-ostéoporotique, en dehors de l’arrêt précoce pour effet indésirable, chez la femme ménopausée
  • 3 à 5 ans après la 1ère ostéodensitométrie en fonction de l’apparition de nouveaux facteurs de risque. Lorsqu’un traitement n’a pas été mis en route après la 1ère ostéodensitométrie montrant une valeur normale ou une ostéopénie (baisse de la densité de l’os, stade intermédiaire avant l’ostéoporose)

  À savoir

si vous suivez un traitement hormonal substitutif (THS), la prévention de l’ostéoporose est déjà assurée par ce traitement.

L’ostéodensitométrie est prise en charge à 70 % (sur la base d’un tarif fixé à 39,96 €), sur prescription médicale, pour les personnes présentant les facteurs de risques médicaux de l’ostéoporose, tels que :

  • Cas de pathologie ou de traitement potentiellement inducteurs d’ostéoporose (par exemple, l’hyperthyroïdie évolutive non traitée ou une corticothérapie de plus de 3 mois)
  • Cas d’antécédent de fracture sans traumatisme majeur diagnostiquée lors d’une radiographie.

Le dépistage néonatal (à 3 jours) recherche 6 maladies chez les enfants et vise également à dépister la surdité permanente.

Les maladies recherchées sont rares, mais elles peuvent être graves si elles ne sont pas prises en charge dès les premiers jours de vie de l’enfant.

Ce dépistage est ouvert gratuitement pour tous les nouveaux-nés.

L’accord des parents est demandé.

  À savoir

Le prélèvement est fait le plus souvent en maternité au plus tôt 48 heures après la naissance.

Pour en savoir plus